Devenue Douaisienne depuis un peu plus de cinq années et fort loin de succomber au pessimisme relatif au manque d'activité des villes moyennes (...), j'oppose au contraire mon expérience d'ex-citadine Lilloise puis habitante en campagne pour témoigner ô combien vivre dans la belle ville à taille humaine et familiale qu'est Douai est agréable !

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Douai

 

 

Riche d'une histoire d'environ 1050 ans et d'un patrimoine de plusieurs siècles, Douai « Cité des géants » bordant la Scarpe est une des plus jolies et agréables villes de caractère de la région.

 

Ses atouts touristiques sont nombreux : 

 

un beffroi intégré avec 22 autres du Nord-Pas de Calais au Patrimoine mondial de l'Unesco, 

des fortifications (porte de Valenciennes, porte d'Arras, tour des Dames), 

l'ancien couvent des Chartreux classé monument historique abritant désormais le Musée de la Chartreuse, 

le Musée-Parc archéologique Arkéosvous emmenant à la rencontre de 200 000 ans d'histoire,

mais aussi des canaux, parcset nombreux marais alentours...

 

Plus de renseignements sur le site de l'Office de tourisme www.douaitourisme.fr.

 

 

Tout en possédant le charme d'une ville de taille moyenne, Douai a également tout d'une grande !

 

• Une vie culturelle riche et variée grâce à plusieurs salles de concerts et de spectacles :

scène nationale l'Hippodrome, 

théâtre à l'italienne, 

conservatoire de musique hébergeant l'école française de carillon, 

orchestre symphonique, 

grand parc des expositions Gayant Expo...

 

• Un rôle administratif important : 

sous-préfecture, 

Tribunal d'Instance,

Tribunal de Grande Instance...

 

• Un rôle économique et éducatif :

le site de Renault Douai, le plus important du groupe Renault et plus gros employeur du Nord-Pas de Calais,

le Parc d'Activités de Lauwin-Planque (plate-forme logistique de Amazon),

l'imprimerie nationale, 

Danone, 

le constructeur ferroviaire Arbel-Titagarh,

la Communauté d’agglomération du Douaisis,

l'Ecole des Mines,

une prépa HEC située à l'institution Saint Jean (1ère de province),

mais aussi un hôpital ultra-moderne...

 

Artistes, fonctionnaires, collaborateurs en déplacement, étudiants...

L'appartement d'hôtes Clos des Minimes vous accueille à Douai pour vos séjours de courte ou moyenne durée.

 

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Le Beffroi

 

Emblématique de la Cité des Géants, le Beffroi a su séduire les plus grands...

Victor Hugo, de passage à Douai en 1837 :

« Il y a là le plus joli beffroi que j'aie encore vu. Figure-toi une tour gothique coiffée d'un toit d'ardoise, qui se compose d'une multitude de petites fenêtres coniques superposées ; sur chaque fenêtre une girouette, aux quatre coins, une tourelle ; sur la pointe du beffroi, un lion qui tourne avec un drapeau entre les pattes ; et de tout cet ensemble si amusant, si fou, si vivant, il sort un carillon. Dans chaque petite lucarne, on voit se démener une petite cloche qui fait rage comme une langue dans une gueule. J'ai dessiné cette tour, et quand je regarde mon dessin, il me semble encore entendre ce joyeux carillon qui s'en échappait comme la vapeur naturelle de cet amas de clochetons. »

Le dessin de Victor Hugo est conservé aujourd'hui dans son musée de la place des Vosges à Paris.

 

L'appartement Le Vert Fougère étant situé non loin du somptueux Beffroi de Douai, dont personnellement nous ne nous lassons pas d'admirer la majesté, nous ne pouvions passer à côté de l'occasion de vous conter en quelques lignes l'histoire de ce monument méritant amplement son classement au Patrimoine mondial de l'Unesco.

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Construit en 1380 sur l'emplacement d'une précédente tour en bois afin de servir de tour de guet, le Beffroi est de style gothique comme sa chapelle bâtie sur le flanc sud. Ses pierres proviennent du château de Cantin qui avait été bâti en 1149 par le comte de Flandres. L'ensemble fut terminé en 1475 et un carillon fut installé dès 1391 dans le beffroi et rythme depuis la vie des Douaisiens.

Au XIXème siècle, d'importants travaux de restauration furent entrepris et un nouveau bâtiment identique à celui du XVème siècle fut ajouté à l'est afin de donner à l'hôtel de ville son actuel aspect symétrique. Ce nouvel édifice comporte notamment une salle des fêtes de style Second Empire.

La ville, afin de lui donner un meilleur son, remplaça les cloches de la fonderie Paccard d'Annecy-le-Vieux et installa en 1954, 47 cloches qui complètent les deux plus grosses datant de 1471 (fonderie Moer), endommagées en 1917 mais restaurées par la maison Wauthy en 1924 : « Joyeuse » (qui joue un la) de 5 500 kg et « La disnée » (qui joue un do) de 2 400 kg. La plus lourde des cloches de 1954, « La Nouvelle Victoire » (qui joue un ré) pèse 1 600 kg. Le carillon fut enfin complété en 1974, à l'occasion du congrès mondial des carillonneurs et comporte maintenant 62 cloches s'étendant sur cinq octaves. Il est doté d'un mécanisme qui lui permet de sonner chaque quart d'heure une mélodie, mais possède aussi un clavier qui permet des concerts chaque samedi de 10h45 à 11h45 ainsi que chaque jour férié à 11h30 et les lundis soir à 21h en juillet et août.